Afin de soutenir une production des plus naturelles et typique de son territoire, le Conseil Départemental des Vosges prend en charge l’intégralité de l’intervention du Laboratoire Départemental Vétérinaire et Alimentaire (LDVA88).
Ce service de pointe du Département effectue une grande part des prélèvements et la totalité des analyses en ayant comme objectif de vérifier que le miel réponde bien au cahier des charges de l’AOP.
Trois paramètres sont mesurés au laboratoire afin de garantir le niveau de qualité du miel :
1- Le taux d’humidité:
La teneur en eau d'un miel provient essentiellement de l'humidité du nectar mais elle peut être aussi influencée par de nombreux facteurs comme le taux d'operculation des rayons par les abeilles ou encore les conditions climatiques lors de la récolte.
La mesure du taux d’humidité permet de vérifier la stabilité du miel dans le temps. Une valeur maximale de 18% permet d’assurer une bonne conservation.
2- La conductivité
La conductivité va dépendre de la teneur en minéraux et de l’acidité du miel. Plus ces paramètres sont hauts, plus la conductivité est élevée.
La conductivité donne de précieux renseignements sur l’origine botanique et permet notamment de différencier les miels de fleurs des miels de miellat.
Dans le cadre de l’AOP, une valeur supérieure à 0,95 mS/cm permet de caractériser un miel de miellat, miel élaboré à partir d'une substance produite par les pucerons grâce à la sève des sapins.
3- L’HMF:
HMF signifie Hydroxy Méthyl Furfural. C’est un composé issu de la dégradation plus ou moins rapide des sucres.
L’HMF n’est pas toxique à faible dose. Sa concentration va augmenter dans le temps et avec la température. La teneur en HMF reflète donc l'âge et le passé thermique du miel.
C’est un indice de fraîcheur qui devra être inférieur à 15mg/Kg.
